[1] pour toutes les choses de la religion, jusqu’à ce que j’aie été chés eux moi
même marquer et benir l’endroit de l’église et du cimetière ; ce que je ferai
peut être dans 18 à 20 mois, c’est à dire en 1774 soit dans l’hyver Si
le pont prend, et que mes affaires le permettent, soit dans l’été si les
[5] chemins sont beaux ; mais jusque là que l’on ne me tracasse point ;
autrement, ils ne sont pas préférés à bien d’autres peuples qui meritent
aussi de la considération, et des Soins et qui demandent des curés ; alors
quand je mettrai un second curé à la beauce, j’arrangerai quand ils
auront la messe le dimanche, et cela ayant égard à leur nombre et Ã
[10] celui de la paroisse de S.t Joseph. Voilà , Monsieur, ce que vous lirés
à tous les habitants de S.t François assemblés et vous leur ferés
connoître de quelle importance il est pour eux de se conformer Ã
mes idées. Sans quoi cette présente faveur seroit de nul
effet, et nous verrions qui l’emporteroit d’eux ou de moi
[15] auprès de M.r de Carleton. Je suis, M.r, avec un sincere
attachement, et tous mes anciens sentimens pour vous , &c.
Le 24e avril 1772.
Pour M.r Verreau curé à la Beauce.